"La Preuve par 7" est une démarche expérimentale nationale d’urbanisme et d’architecture à laquelle participe la Pérignat.
Elle travaille avec des porteurs de projets urbains, d’équipements, d’habitat, en cours de développement à travers la France, à 7 échelles territoriales :
- un village,
- un bourg,
- une ville moyenne,
- des territoires métropolitains,
- une métropole,
- un équipement structurant
- un territoire d’outre mer.
L’objectif est de promouvoir le recours à des approches inédites, dessiner de nouvelles manières de construire la ville collectivement, et revendiquer un droit à l’expérimentation
Sept échelles territoriales d’intervention pour donner à comprendre que l’esprit qui traverse la Preuve par 7 peut s’appliquer à tous les cas de figure :
Si la loi est générale, les territoires, la géographie, les acteurs, leurs enjeux ne sont pas identiques. Il s’agit, à travers ces 7 échelles, de travailler sur l’interprétation du droit, et sur ce qu’il y a de commun dans cette diversité.
D’ores et déjà de multiples questions communes émergent et engagent à de nouvelles manières de faire :
- comment partir du terrain et de ses acteurs pour se saisir des grands sujets de société ?
- comment mener des projets d’équipements ou de logements qui s’adaptent aux singularités locales et permettent des appropriations collectives et individuelles, tout en répondant aux attentes bien définies des opérateurs et des financeurs ?
- comment instaurer un principe de programmation ouverte qui permette aux acteurs de continuer à construire, amplifier, adapter ou détourner les projets tout au long de leur existence ?
- quelles sont les conditions d’une réappropriation des dynamiques économiques, avec une valorisation des forces vives locales, et une transformation des ressources financières traditionnelles en leviers de développement local ?
- Ou encore plus concrètement : “est-ce que l’on peut imaginer, dans un petit village, de construire des logements sociaux ? pourrait-on s’y loger et y travailler ? ”, “comment impliquer la jeunesse locale dans la construction d’un nouveau lycée et transformer le chantier en un lieu d’éducation populaire ?”